A 20h30, les habitants de 167 pays sont invités à éteindre leur lumière à l’occasion de l’Earth Hour, une opération mondiale de sensibilisation au changement climatique et à la préservation de l’environnement.
L’Opéra et le Harbour Bridge de Sydney ont été plongés dans l’obscurité samedi pour le lancement de l’Heure de la planète. Cette « Earth Hour », dont la première édition avait démarré en Australie en 2007, doit être observée par des millions de personnes dans 187 pays, qui doivent éteindre leurs lumières à 20h30 heure locale. La manifestation est présentée par ses organisateurs comme « le plus grand mouvement venu de la base » en faveur de la lutte contre le changement climatique.
« Son objectif est d’aiguiser les consciences sur la protection de l’environnement et de la faune sauvage », explique Dermot O’Gorman, un responsable pour l’Australie de l’ONG pour la protection de la nature WWF qui coordonne l’événement à travers le monde. A 20h30 heure locale, de nombreux bâtiments et monuments seront plongés dans le noir pendant une heure à travers le monde, de la tour Eiffel au Christ Rédempteur de Rio en passant par Big Ben, le Kremlin, l’Acropole, les gratte-ciel de Hong Kong, la tour Burj Khalifa de Dubaï, la basilique Saint-Pierre et les chutes du Niagara.
« Un simple individu peut faire la différence »
La mobilisation porte cette année sur les effets du changement climatique sur la biodiversité et les espèces animales ou végétales. « Plus de la moitié des espèces animales ou végétales sont menacées d’extinction dans certaines des régions naturellement les plus riches en biodiversité si nous continuons ainsi », met en garde Dermot O’Gorman. Tout symbolique qu’elle soit, « L’Heure pour la planète » a permis ces dernières années des campagnes couronnées de succès pour, par exemple, interdire l’usage de plastique dans les îles Galapagos ou planter 17 millions d’arbres au Kazakhstan.
Dianna Ali, qui dînait en famille à Sydney lorsque les lumières se sont éteintes, a expliqué que cette initiative lui permettait de prendre conscience concrètement de l’impact de ses habitudes de vie sur la santé de la planète. « Depuis le lancement de l’Heure pour la planète, je suis davantage consciente de l’énergie que je dépense. Je pense… combien un simple individu peut faire la différence », a-t-elle confié
Le Quotidien/AFP