Filomena Taipe, originaire d’un hameau au cœur de la Cordillère des Andes et considérée comme la doyenne du Pérou, est décédée à l’âge de 117 ans, un an à peine après avoir touché sa première pension de retraite, ont indiqué les autorités.
Filomena Taipe a touché sa première retraite l’an dernier, pour un montant de quelque 65 dollars. (Photos AFP)
Le ministère du Développement a indiqué que la centenaire s’est éteinte dimanche, sans en préciser les causes. Elle était née le 20 décembre 1897, selon sa carte d’identité, et était l’une des dernières personnes sur la planète à être nées au 19e siècle.
Filomena Taipe avait encaissé son premier chèque de retraitée l’an dernier dans le cadre du programme Pension 65 bénéficiant aux personnes âgées vivant dans l’extrême pauvreté, soit quelque 250 Soles (65 dollars). « Mon secret de longévité, c’est l’alimentation naturelle » à base de pommes de terre, de viande, de fèves, de lait et de fromage de chèvre, avait alors confié la vieille dame, qui n’avait jamais quitté son village de Pocuto, dans la province de Huancavelica (est).
« Tout ce que je cuisine vient de mon jardin, affirmait-elle, je n’ai jamais mangé de conserves ni bu de boissons gazeuses. » Veuve très jeune avec neuf enfants à charge, elle avait raconté « travailler dur pour les élever ». Seuls trois d’entre eux lui survivent.
La Japonaise Misao Okawa, qui se prévalait du titre de doyenne de l’humanité, est décédée mercredi, également à l’âge de 117 ans. Elle était toutefois née le 5 mars 1898, soit trois mois après ce qu’indiquent les documents d’identité de Filomena Taipe.
AFP