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Nouvelle bourde d’Armin Laschet, candidat à la succession de Merkel


En déposant son bulletin dans l'urne, Armin Laschet n'a pas pris soin de dissimuler son vote, pourtant obligatoire. (photo AFP)

Le chef de file des conservateurs d’Angela Merkel a commis une grosse bourde dimanche lors du vote pour les législatives, en omettant de dissimuler son bulletin de vote face aux caméras comme le stipule le code électoral.

Armin Laschet, qui a déjà multiplié les faux pas durant la campagne électorale pour la succession d’Angela Merkel, n’a pas replié comme il le fallait son bulletin sur lequel chaque électeur allemand doit cocher deux croix pour les deux voix dont il dispose.

Résultat : au moment où il l’a inséré dans l’urne, ostensiblement devant les caméras, chacun a pu voir qu’il avait inscrit deux croix pour son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) alors que le vote doit être tenu secret selon la législation allemande. Il votait dans sa circonscription d’Aix-la-Chapelle.

L’électeur doit « plier son bulletin de telle sorte que son vote ne soit pas reconnaissable », prévoit le code électoral. Le président de la commission électorale, Georg Thiel, a toutefois assuré sur Twitter que le bulletin d’Armin Laschet était considéré comme « valide » puisqu’il a été inséré dans l’urne.

Gaffeur en série

L’affaire n’en faisait pas moins la Une de nombreux médias dimanche, alors que les Allemands continuaient à se rendre dans les bureaux aux urnes.

Armin Laschet avait déjà commis un regrettable impair qui lui a coûté cher en terme de popularité lors des inondations meurtrières dans l’ouest du pays en juillet. Des caméras l’avaient filmé hilare, en arrière-plan, alors que le président allemand, Frank-Walter Steinmeier prononçait un discours dans les régions endeuillées par une catastrophe qui a fait 180 morts et provoqué d’immenses dégâts.

Les résultats du scrutin attendus à partir de 18h locales s’annoncent serrés entre les sociaux-démocrates, qui font – de très peu – la course en tête au vu des derniers sondages, et les conservateurs, plombés notamment par l’impopularité d’Armin Laschet.

LQ/AFP