Moscou dément samedi que l’avion russe, qui s’est écrasé dans le Sinaï, ait été frappé par un missile, comme le laisse entendre l’organisation de l’État islamique (EI), qui a revendiqué le crash.
Quelques heures après le crash d’un avion russe dans le Sinaï égyptien samedi 31 octobre avec 224 passagers à son bord, l’organisation de l’État islamique (EI) a revendiqué l’attaque par un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.
Les autorités égyptiennes et russes estiment, elles, que c’est un incident technique qui est à l’origine du drame.
La revendication par l’EI de la responsabilité du crash du vol charter russe en Égypte « ne peut être considérée comme exacte », a rejeté samedi le ministre des Transports Maxime Sokolov.
« Nous nous trouvons en contact étroit avec nos collègues égyptiens et les autorités aériennes de ce pays. À l’heure actuelle, ils ne disposent d’aucune information qui confirmerait de telles insinuations », a-t-il ajouté.
Malgré le peu de crédit que plusieurs observateurs porte à la revendication de l’EI, Wassim Nasr, d’autres soulignent que l’EI n’a jamais revendiqué un acte qu’il n’a pas commis.
L’avion de Kogalymavia avait décollé de Charm el-Cheikh à 5h51, heure locale, et les contrôleurs aériens ont perdu sa trace vingt-trois minutes plus tard, selon l’aviation civile égyptienne.
Selon l’agence russe Ria, qui cite des sources à Charm el-Cheikh, le pilote a contacté le régulateur de vol et fait état de problèmes techniques. Il a demandé un changement de route et un atterrissage à l’aéroport du Caire, puis, les communications ont été rompues.
Le Quotidien / AFP