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Mohamed Abrini voulait frapper Paris et pas Bruxelles


Salah Abdeslam et Mohamed Abrini au nord de Paris, le 11 novembre. (Photo : AFP)

L’objectif de la cellule djihadiste basée à Bruxelles était de frapper à nouveau la France, mais elle s’est décidée dans l’urgence à lancer des attaques dans la capitale belge, a confirmé ce dimanche le parquet fédéral belge, après les aveux de Mohamed Abrini.

Ce dernier a reconnu être l’homme au chapeau figurant sur les extraits des caméras de surveillance, de l’aéroport Zaventem à Bruxelles.
Pris de court

« Le parquet fédéral confirme qu’il ressort de plusieurs éléments de l’enquête que l’objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France et que c’est pris de court par l’enquête qui avançait à grands pas qu’ils ont finalement décidé dans l’urgence de frapper Bruxelles », a expliqué le parquet dans un bref communiqué, au lendemain de l’arrestation d’un des suspects clés, Mohamed Abrini.
La Défense était visée

Les enquêteurs ont retrouvé les plans de l’attaque prévue à Paris lors des perquisitions qui ont suivi l’arrestation d’Abrini. Le centre commercial de La Défense était visé, ainsi qu’une association catholique conservatrice.

Inculpé d’assassinats terroristes

Mohamed Abrini, déjà inculpé dans le dossier des attentats de Paris, a été également inculpé « d’assassinats terroristes » dans le dossier des attaques du 22 mars à Bruxelles, a annoncé dimanche le parquet fédéral belge, confirmant les informations de la presse de la veille.

Le juge a retenu à son encontre les chefs de « participation aux activités d’un groupe terroriste, d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes ». Arrêté vendredi, Abrini, qui était recherché depuis novembre, a finalement reconnu être le troisième homme de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, qui avait quitté les lieux juste avant la double attaque suicide.

Le Quotidien/AFP