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Merkel « évidemment disposée » à reprendre les discussions avec Tsipras


"Evidemment, elle reste disposée à reprendre les discussions avec le Premier ministre Alexis Tsipras s'il le souhaite", a déclaré Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière. (photo AFP)

La chancelière allemande Angela Merkel est « évidemment disposée » à une reprise des discussions avec son homologue grec Alexis Tsipras « s’il le souhaite », a affirmé lundi son porte-parole.

« Evidemment, elle reste disposée à reprendre les discussions avec le Premier ministre Alexis Tsipras s’il le souhaite », a déclaré Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière, lors d’un point de presse gouvernemental régulier.

« Nous sommes ouverts à la discussion si la partie grecque en ressent le besoin », a-t-il réaffirmé un peu plus tard. « L’objectif de notre travail (…) est une zone euro forte. Nous avons enregistré de nombreux succès en la matière, la Grèce est un cas particulier ».

« Comme vous le savez, le gouvernement fédéral a, dans la mesure de ses possibilités, vraiment soutenu un accord entre la Grèce et les trois institutions », a souligné M. Seibert, ajoutant: « la chancelière, avec le président français François Hollande, s’est personnellement investie pour cela ».

Dans ce contexte, a souligné le porte-parole, si le fait d’organiser un référendum est « une décision légitime du gouvernement grec », c’est aussi « le devoir des partenaires européens de prendre leurs responsabilités individuellement et collectivement ».

Pour sa part, la porte-parole du ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a indiqué que le chef de la diplomatie allemande devait s’entretenir dans l’après-midi avec son homologue grec Nikos Kotzias.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé vendredi l’organisation le week-end prochain d’un référendum sur les négociations avec les créanciers du pays.

La Grèce a par ailleurs décrété un contrôle des capitaux, justifié selon M. Tsipras par le refus des ministres des Finances de la zone euro de prolonger la programme d’assistance à son pays au-delà du 30 juin.

Ce programme expire donc mardi, jour où la Grèce risque par ailleurs le défaut de paiement car il est peu probable qu’elle dispose de la somme de 1,5 milliard d’euros due au FMI à cette date.

Le Quotidien / AFP