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Merkel bientôt à Washington pour voir Trump sur fond de désaccords


Angela Merkel et Donald Trump, lors de leur rencontre de mars 2017. (photo archives AFP)

La chancelière allemande Angela Merkel se rendra le 27 avril à Washington, pour rencontrer le président Donald Trump avec lequel elle entretient des relations difficiles en raison de désaccords de fond.

« Les relations bilatérales et les défis diplomatiques et sécuritaires seront au cœur des discussions », a dit mercredi à la presse une porte-parole du gouvernement allemand, Ulrike Demmer, en annonçant la visite. « A l’occasion de la réélection de Mme Merkel comme chancelière, les deux dirigeants réaffirmeront le partenariat américano-allemand – socle des relations transatlantiques et de l’Alliance de l’Otan – au moment où les deux nations travaillent ensemble pour faire face à un large éventail de défis géopolitiques et économiques », a écrit le même jour la Maison Blanche dans un communiqué.

Aucun autre détail du programme n’a pour l’instant filtré. Cette visite, dont le principe avait déjà fuité dans la presse allemande, intervient alors qu’Angela Merkel et Donald Trump sont en désaccord sur une foule de sujets stratégiques, comme le libre-échange, l’immigration ou le climat. Le président américain s’en est pris, avant et après son élection, à l’Allemagne en général et à la chancelière en particulier pour dénoncer les excédents commerciaux du pays, menacer le secteur de l’automobile de droits de douanes accrus et critiquer l’accueil des réfugiés depuis 2015. Berlin attend d’ailleurs depuis la prise de fonction il y a plus d’un an de Trump l’arrivée d’un nouvel ambassadeur.

« Ce n’est un secret pour personne que les relations germano-américaines sont dans un état catastrophique. Presque chaque semaine, le président américain critique le gouvernement (allemand) sans qu’on puisse rien y faire », relève mercredi le magazine de référence Der Spiegel sur son site internet. En mai dernier, la chancelière avait d’ailleurs surpris en qualifiant de « quasiment révolue » l’époque où la confiance prévalait entre Européens et Américains.

Le Quotidien/AFP