Le pape François a signé mardi matin le décret de canonisation de Mère Teresa, prix Nobel de la paix et figure mondiale de la charité, qui sera déclarée sainte le 4 septembre, a annoncé le Vatican.
Ce dernier feu vert est intervenu lors d’un consistoire chargé d’examiner la cause de la religieuse au sari blanc bordé de bleu, décédée en 1997 et béatifiée en 2003. Le service de presse du Vatican n’a cependant pas confirmé le lieu de la célébration.
L’Église indienne a vivement insisté pour que le pontife argentin vienne à Calcutta pour cette célébration, mais plusieurs sources au Vatican ont assuré ces derniers jours qu’un tel voyage n’était pas à l’ordre du jour et que la canonisation aurait lieu à Rome. En 2003, la béatification de la religieuse indienne d’origine albanaise par le pape Jean Paul II, dont elle était très proche, avait rassemblé 300.000 fidèles autour de la place Saint-Pierre.
La canonisation équivaut à une reconnaissance officielle par l’Eglise du fait qu’une personne est au paradis. Elle doit pour cela être à l’origine de deux miracles après sa mort, l’un pour sa béatification, l’autre pour sa canonisation, signes de sa proximité avec Dieu. Née en 1910 dans une famille albanaise en Macédoine, Gonxhe Agnes Bojaxhiu est entrée dans les ordres à 18 ans et a été envoyée enseigner en Inde.
Elle a ensuite fondé en 1950 sa propre congrégation, les Missionnaires de la charité, qui compte aujourd’hui 4 500 religieuses consacrant leur vie de manière radicale « aux plus pauvres d’entre les pauvres ». Prix Nobel de la paix en 1979, Mère Teresa est décédée en 1997 à Calcutta, où elle repose dans la maison mère de sa congrégation.
Le Quotidien/AFP