Emmanuel Macron a détaillé mardi son souhait d’un retour à l’école progressif à partir du début du déconfinement le 11 mai, affirmant qu’il préférait « une bonne rentrée plutôt qu’une rentrée en nombre », lors d’un déplacement à Poissy (Yvelines).
Relevant que « dans la vie d’un enfant, rester deux mois à la maison, c’est quand même très traumatisant »,Emmanuel Macron a affirmé que son objectif était que « tous les enfants qui ont besoin de revenir à l’école, parce qu’ils sont décrocheurs, parce qu’ils sont dans des familles qui n’arrivent pas bien à les aider, parce que les parents doivent retravailler,(…) puissent trouver une école ouverte avec un temps aménagé ».
Plaidant à plusieurs reprises pour un « retour progressif et concerté », le chef de l’État a essayé de répondre aux inquiétudes des parents, enseignants et maires, notamment en région parisienne, face à une possible résurgence de l’épidémie de coronavirus.
« Je comprends leurs angoisses, leurs questions, leurs inquiétudes. Ils veulent bien faire, donc il faut leur laisser le temps de bien faire, avec souplesse », a souligné Emmanuel Macron, qui avait auparavant dialogué par visioconférence avec des maires des Yvelines. « Pas un ne m’a dit : ‘Je ne veux pas rouvrir' », a observé le chef de l’État. « Le tout c’est que les maires, avec les directeurs d’école, soient sur une position concertée et que les parents soient bien informés » d’ici à « la fin de la semaine », a encore fait valoir le chef de l’État. Ainsi, la semaine prochaine, « le 11, dans la plupart des écoles, ce sera une journée de prérentrée (…) pour s’organiser entre soi ». Puis « le 12, ou le 14 – il faut laisser sur le terrain les choix, peut-être chez certain un peu plus tard – on va accueillir progressivement les enfants », a expliqué le chef de l’État. Mais « on ne dira jamais à un enseignant pour qui les conditions ne sont pas remplies : ‘Vous devez allez travailler' », a promis Emmanuel Macron.
AFP/LQ