Le président Emmanuel Macron, en visite en Polynésie française, a exhorté l’ensemble des Français à se faire vacciner à son arrivée à Tahiti samedi soir (dimanche matin à Paris).
« Je veux lancer un message très fort pour appeler chacune et chacun à se faire vacciner parce qu’on le voit sous toutes les latitudes : quand on est vacciné, on est protégé et on ne diffuse quasiment plus, en tout cas beaucoup moins, le virus », a déclaré le chef de l’État face aux soignants du Centre Hospitalier de la Polynésie française.
Il s’est ainsi « félicité » que la France se prépare à passer « sans doute dans les prochaines heures le cap des 40 millions de primo-vaccinés », ce qui ne semblait pas possible « avant plusieurs semaines ». « Il y a une forte accélération, on doit continuer car il y a encore des doses disponibles », a-t-il insisté.
Arrivé de Tokyo, où il a assisté à l’ouverture des JO, Emmanuel Macron est également revenu, devant les journalistes, sur la nouvelle journée de mobilisation des opposants au pass sanitaire et/ou à la vaccination qui a rassemblé plus de 160 000 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. « Chacune et chacun est libre de s’exprimer dans le calme, dans le respect de l’autre », a-t-il souligné. Mais « la liberté où je ne dois rien à personne n’existe pas » et celle-ci « repose sur un sens du devoir réciproque ».
Covid-19: pour Emmanuel Macron, « aucune liberté n’existe sans devoir » pic.twitter.com/Dj8xcvZVow
— BFMTV (@BFMTV) July 25, 2021
« Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté alors que vous aviez la possibilité d’avoir quelque chose pour vous protéger et me protéger. Et au nom de votre liberté, vous allez peut-être avoir une forme grave et vous allez arriver à cet hôpital. Ce sont tous ces personnels qui vont devoir vous prendre en charge et peut-être renoncer à prendre quelqu’un d’autre (…) Ce n’est pas ça la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, ça s’appelle l’égoïsme », a-t-il argué.
Il a en outre appelé à ce que le débat parlementaire sur le pass sanitaire, qui se prolongeait dimanche, « se fasse dans l’apaisement et l’efficacité », « jusqu’à ce que nous ayons un texte dûment voté qui sera soumis au Conseil constitutionnel ».
LQ/AFP
Macron est soit nul, soit faux-jeton. Il n’y a pas d’autre alternative.