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Macron : « Il nous faut réagir » car la situation est « préoccupante »


Les déclarations du président français étaient très attendues ce mercredi soir. (photo AFP)

« Il nous faut réagir » face au Covid-19 car « la situation est préoccupante » avec la « deuxième vague » de contamination qui est arrivée, a déclaré ce mercredi Emmanuel Macron au début de son interview télévisée.

« Le virus est partout en France », a souligné le chef de l’État en précisant aussi que les soignants étaient « très fatigués » et qu’il n’y avait « pas de lits en réserve ».

« Il serait disproportionné de reconfiner le pays » a-t-il ajouté, toutefois des couvre-feux seront instaurés en Île -de-France et dans huit grandes villes françaises de 21 h à 6 h dès samedi pour six semaines. Des dérogations seront accordées, mais des amendes de 135 euros seront distribuées aux contrevenants.

Les Français pourront partir en vacances en respectant les règles sanitaires en vigueur, notamment celle des « six ». Comme par exemple, ne pas se retrouver en étant plus de « six » personnes à table ou dans la rue, a encore précisé Emmanuel Macron.

Le président français a promis des aides supplémentaires aux secteurs économiques qui seront affectés par le couvre-feu, comme la restauration, les théâtres, les cinémas et l’événementiel. »Nous aurons des dispositifs de soutien supplémentaires », a-t-il déclaré, mentionnant le chômage partiel et le fonds de solidarité, récemment élargi.

Il a par ailleurs préconisé « deux à trois jours de télétravail par semaine » dans les entreprises où cela est possible, pour « réduire un peu la pression collective ». « Il faut que ce soit aussi négocié dans les branches et au plus près dans l’entreprise », a souligné le chef de l’État lors d’une interview télévisée, tout en relevant qu’on « a besoin d’échanger avec les collègues de travail. »

« Nous en avons jusqu’à l’été 2021 au moins avec ce virus », tous les scientifiques sont clairs », a affirmé Emmanuel Macron, en disant vouloir parvenir à « baisser le nombre de contaminations par jour de 20. 000 à 3 000 ou 5 000 ».

Pour « ne pas faire tout le temps des blocages et des redémarrages » a-t-il dit, il faut aussi « une montée en puissance tout le mois de novembre et en décembre » de la stratégie du tester alerter, protéger.

AFP/LQ