La Nouvelle-Zélande et l’Union européenne ont ouvert jeudi des discussions sur un accord de libre-échange qui donnerait à la petite nation agricole accès au marché européen et ses 500 millions de consommateurs.
L’annonce a été faite à l’occasion de la visite du Premier ministre néo-zélandais, John Key, à Bruxelles, où il a rencontré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et celui du Conseil européen, Donald Tusk.
«Aujourd’hui, nous nous engageons à démarrer le processus pour des négociations et arriver rapidement à un accord de libre-échange fouillé, exhaustif, et de grande qualité», ont déclaré les trois dirigeants dans un communiqué commun.
En 2014, la Nouvelle-Zélande était classée à la 51e place sur la liste des principaux partenaires commerciaux de l’UE. L’Union est quant à elle le 3e plus important partenaire commercial de l’île, après l’Australie et la Chine, alors que la Nouvelle-Zélande se tourne de plus en plus vers l’Asie.
Au début du mois, la Nouvelle-Zélande a signé avec 11 autres pays riverains du Pacifique un accord de libre-échange, dit TTP, après de longues années de négociations, ouvrant au pays un marché potentiel de plus de 800 millions de consommateurs dans la région Asie-Pacifique.
AFP/M.R.