Accueil | Monde | L’Etat islamique affirme avoir décapité l’otage croate en Egypte

L’Etat islamique affirme avoir décapité l’otage croate en Egypte


Un drapeau du groupe Etat islamique flotte au dessus de la ville de Tall Abyad, en Syrie, le 13 juin 2015. (Photo AFP)

Agé de 31 ans, l’homme enlevé il y a trois semaines travaillait pour une compagnie française.

L’organisation Etat islamique (EI) a dit mercredi avoir décapité le Croate enlevé en Egypte il y a trois semaines, publiant ce qu’elle affirme être une photo de son cadavre sur des comptes jihadistes sur twitter.

Employé d’une société française, une filiale de la Compagnie générale de Géophysique (CGG) Tomislav Salopek, 31 ans, avait été enlevé le 22 juillet par des inconnus armés sur une route à 22 km au sud-ouest du Caire. Vendredi, la branche égyptienne de l’EI avait menacé de le tuer dans les 48 heures si Le Caire ne libérait pas «les femmes musulmanes» emprisonnées en Egypte.

La photo publiée sur des sites jihadistes, et dont l’authenticité n’a pu être vérifiée dans l’immédiat, montre le corps d’un homme surmonté d’une tête, à côté d’un drapeau de l’EI et d’un poignard plantés dans le sable. «Exécution d’un prisonnier de Croatie – pays qui participe à la guerre contre l’Etat islamique – après expiration de l’ultimatum», lit-on dans un court texte sous la photo.
Première exécution en Egypte

Si la mort de l’otage se confirme, ce serait la première fois qu’un Occidental est enlevé et tué par des jihadistes de l’EI en Egypte – l’organisation a aussi revendiqué son premier attentat dans le pays, contre le consulat italien du Caire, le 11 juillet dernier.

Les jihadistes de «Province du Sinaï», la branche égyptienne de l’EI basée dans la province du même nom et située dans l’est de l’Egypte, ont multiplié les attentats visant essentiellement les soldats et les policiers depuis deux ans en Egypte.

Ils assurent vouloir venger les victimes de la sanglante répression qui s’est abattue sur les partisans du président islamiste élu Mohamed Morsi, destitué par l’armée en 2013 et condamné à mort en première instance en mai.

AFP