L’armée américaine a appuyé les déclarations des militaires turcs qui affirment avoir mis en garde le bombardier russe à 10 reprises avant de l’abattre mardi près de la frontière syrienne.
« Nous étions en mesure d’entendre tout ce qui se passait, ces (communications) étaient sur des canaux ouverts », a déclaré le colonel Steve Warren, un porte-parole du Pentagone. « Je confirme cela », a répondu le colonel Warren, interrogé sur les dix avertissements évoqués par les militaires turcs.
Dans une déclaration publiée sur son site internet, l’état-major turc avait affirmé que le chasseur-bombardier russe avait clairement violé l’espace aérien turc et qu’il en avait été averti « dix fois en l’espace de cinq minutes ».
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Le président russe Vladimir Poutine a prévenu de « conséquences sérieuses » sur les relations entre la Russie et la Turquie tandis que la Syrie a dénoncé « une agression flagrante » contre sa souveraineté, suite à cet incident.
Le Pentagone de son côté n’était pas en mesure de dire de quel côté de la frontière turco-syrienne l’avion russe volait.
La Turquie est un allié des Etats-Unis, qui font décoller leurs avions depuis sa base aérienne d’Incirlik pour aller bombarder les positions des jihadistes du groupe Etat islamique en Syrie et en Irak.
AFP