La Belgique a décidé de ne pas rouvrir ses frontières aux voyageurs venant de 15 pays tiers recommandés par l’UE, invoquant des raisons sanitaires et de réciprocité, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Affaires étrangères.
Les pays de l’UE se sont entendus sur une liste, publiée le 30 juin, de 15 pays tiers dont les ressortissants pouvaient être autorisés à voyager dans l’Union à partir du 1er juillet. Les voyages « non essentiels » vers l’UE avaient été interdits à la mi-mars pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus. La liste des pays autorisés fait l’objet d’une recommandation, non contraignante, chaque État restant maître du contrôle de ses frontières.
Huit de ces pays « présentaient encore d’après nos experts des risques sanitaires », a expliqué un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, Arnaud Gaspart. Il s’agit de la Serbie, la Thaïlande, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Géorgie, le Monténégro et le Rwanda. Les sept autres (Uruguay, Australie, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Japon, Canada, Chine) « présentaient un profil sanitaire suffisant mais n’ont pas encore autorisé l’arrivée des Belges sur leur territoire », a-t-il poursuivi. « Dans un souci de réciprocité, le gouvernement n’a pas non plus autorisé l’arrivée de touristes venant de ces pays là ».
Ces décisions seront révisées de façon périodique, a-t-il précisé. La Belgique est en revanche accessible aux visiteurs en provenance des autres pays de l’UE et de l’espace Schengen. Le pays de 11,5 millions d’habitants, a enregistré 61 838 cas de Covid-19 et 9 771 décès, selon les derniers chiffres publiés samedi.
La Hongrie a quant à elle annoncé la semaine dernière que le seul pays tiers dont les citoyens étaient autorisés sur son sol était la Serbie voisine, invoquant des raisons sanitaires pour refuser l’entrée des autres.
AFP/LQ