Les forces ukrainiennes ont repoussé les troupes russes et ont repris le contrôle d’une partie de la frontière avec la Russie dans la région de Kharkiv (nord-est), ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes.
Quatre personnes ont été tuées dans des frappes de missiles au cours des dernières 24 heures, dont deux dans le bombardement d’un hôpital à Severodonetsk, dans la région de Lougansk (est), et deux à Mykolaïv (sud), selon les autorités ukrainiennes.
« Le 227e bataillon de la 127e brigade de la défense territoriale des forces armées de Kharkiv a expulsé les Russes et s’est installé à la frontière », a indiqué le ministère sur sa page Facebook, en publiant une vidéo de soldats armés devant un poteau-frontière peint en jaune et bleu, couleurs du drapeau ukrainien, et avec un trident, le blason de l’Ukraine.
« Nous sommes fiers de nos soldats qui ont restauré le panneau frontalier. Nous remercions tous ceux qui, au péril de leur vie, libèrent l’Ukraine des envahisseurs russes », a pour sa part écrit sur Telegram le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Sinegoubov.
Le conseiller présidentiel ukrainien Oleksiï Arestovich a pour sa part assuré dimanche soir que les Russes transféraient des troupes de la région de Kharkiv à celle de Lougansk, dans le Donbass, dans le but de prendre la ville de Severodonetsk.
« Pour obtenir un semblant de victoire, l’ennemi se concentre sur deux objectifs: soit avancer vers les frontières de la région de Lougansk (dont une partie est contrôlée depuis 2014 par les séparatistes prorusses), soit prendre Severodonetsk », actuelle capitale régionale sous contrôle de Kiev, a déclaré le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, dans une vidéo sur Telegram.
Le gouverneur a fait état du bombardement dimanche d’un hôpital à Severodonetsk qui a fait deux morts et neuf blessés. La ville de Mykolaïv a été la cible d’une série de frappes de missiles qui ont fait deux morts, selon le point de la présidence ukrainienne publié lundi matin.
A Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le maire adjoint Andriï Moskalenko a fait état des conséquences d’une cyberattaque russe, le 13 mai, qui a permis l’accès à « certains fichiers de la ville qui ont été volés et publiés sur les chaînes Telegram ennemies ».