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L’élection présidentielle américaine, mode d’emploi


Un bureau de vote à Grand Rapids dans le Michigan, le 8 novembre 2016. (Photo : AFP)

L’élection présidentielle américaine a toujours lieu le mardi suivant le premier lundi de novembre, obligation inscrite dans une loi de 1845.

Le mode de scrutin

Suffrage universel indirect à un tour, dans les 50 Etats et le District de Columbia (la ville de Washington, qui ne fait partie d’aucun Etat).

Les électeurs votent pour les candidats à la présidence et à la vice-présidence. Dans chaque Etat, en fonction des résultats du vote, les candidats engrangent des grands électeurs.

Les grands électeurs

Ils sont 538 au total, et leur nombre varie selon les Etats, en fonction de leur population. Chaque Etat a autant de grands électeurs que d’élus à la Chambre des représentants (nombre qui dépend de leur population) et au Sénat (deux, nombre fixe dans tous les Etats).

La Californie en a par exemple 55, le Texas 38, l’Etat de New York 29, la Floride 29, et à l’autre bout, le Vermont, l’Alaska, le Wyoming et le Delaware n’en ont que 3.

Ces grands électeurs, qui composent le collège électoral, éliront ensuite officiellement le 19 décembre le président et le vice-président, une formalité.

Que faut-il pour gagner ?

Un candidat doit obtenir la majorité absolue des 538 grands électeurs, soit 270. Dans tous les Etats sauf deux, le candidat qui remporte la majorité des voix rafle tous les grands électeurs de l’Etat.

Dans le Nebraska et le Maine, ces grands électeurs sont attribués à la proportionnelle.

Les Etats-clés

Certains États sont historiquement démocrates, d’autres résolument républicains. Vu le mode de scrutin, les candidats se concentrent donc sur une douzaine d’Etats qui peuvent basculer d’un côté ou de l’autre, et avoir un impact sur le résultat de l’élection.

Les plus importants sont ceux qui ont le plus de grands électeurs, comme la Floride (29), la Pennsylvanie (20) ou l’Ohio (18). Selon les élections, ces «swing states» peuvent changer.

Le Quotidien/afp