Le Royaume-Uni a franchi la barre des 15 millions de personnes vaccinées contre le coronavirus, remplissant l’objectif du gouvernement d’offrir un vaccin aux catégories de personnes les plus vulnérables à la mi-février, ont annoncé Boris Johnson et ses ministres dimanche.
« Aujourd’hui, nous avons atteint une étape importante dans le programme de vaccination national du Royaume-Uni », a tweeté le Premier ministre britannique. « NOUVELLE FANTASTIQUE : plus de 15 MILLIONS de personnes ont maintenant reçu leur premier vaccin contre le Covid », a salué sur Twitter son ministre de la Santé Matt Hancock.
Critiqué à maintes reprises pour ses lenteurs et ses hésitations, Boris Johnson parvient ainsi à tenir l’objectif ambitieux d’offrir à cette échéance un vaccin aux quatre catégories prioritaires. Elles regroupent les personnes de plus de 70 ans, les soignants en première ligne, les employés et résidents des maisons de retraite et les patients les plus vulnérables, soit environ 15 millions de personnes, sur une population totale de 66 millions.
Vers un assouplissement des restrictions
Cette bonne nouvelle intervient à une semaine de l’annonce, attendue le 22 février, de la « feuille de route » de son gouvernement pour envisager progressivement la sortie du confinement – le troisième au Royaume-Uni – instauré depuis le début de l’année face à un variant plus contagieux, qui a donné lieu à une explosion de l’épidémie. Le gouvernement espère pouvoir rouvrir les écoles à partir du 8 mars et assouplir certaines des restrictions, pour autoriser les rencontres entre deux personnes de foyers différents en extérieur.
Pays le plus durement touché en Europe avec 117 000 morts, le Royaume-Uni aborde à partir de lundi une nouvelle étape de sa campagne de vaccination, qui va s’élargir aux personnes âgées de 65 à 69 ans.
Contre l’importation de nouveaux variants, à partir de lundi entrera en vigueur le système de quarantaine à l’hôtel obligatoire pour les résidents britanniques ou irlandais arrivant de 33 pays à risque, en provenance desquels les arrivées pour les non-résidents sont interdites.
LQ/AFP