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Le président coréen déchu toujours libre


Yoon Suk Yeol a été protégé d’une arrestation par sa garde rapprochée dans sa résidence de Séoul. (photo AFP)

Les procureurs et agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités n’ont pas pu arrêter Yoon Suk Yeol.

Les enquêteurs sud-coréens ont essayé en vain vendredi d’arrêter le président déchu Yoon Suk Yeol, protégé par sa garde rapprochée dans sa résidence de Séoul, nouveau rebondissement rocambolesque dans la grave crise provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.

Un mois jour pour jour après son coup de force, les procureurs et agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralise l’enquête pour «rébellion» ouverte contre M. Yoon, sont restés pendant près six heures à l’intérieur de la résidence présidentielle, sur les hauteurs du quartier chic de Hannam.

Les forces de sécurité du président ont d’abord bloqué le chemin d’accès à l’aide d’une dizaine de minibus et d’autres véhicules.

Les 20 enquêteurs du CIO assistés de 80 policiers ont tout de même réussi à entrer dans la propriété «en empruntant un sentier détourné à flanc de colline», a expliqué un responsable du CIO lors d’une conférence de presse.

Ils se sont alors heurtés à quelque 200 soldats et agents du service de sécurité présidentiel, qui ont formé une muraille humaine en se tenant par les bras.

Les enquêteurs ont fini par en sortir vers 13 h 30, bredouilles, sous les objectifs des caméras et de centaines de manifestants pro-Yoon rassemblés à l’extérieur.