La collecte des déchets, le fonctionnement des écoles, les services des finances ou encore les hôpitaux sont perturbés vendredi au Portugal en raison d’une grève de 24 heures pour réclamer des « hausses immédiates des salaires », selon les syndicats.
« Le mécontentement est général », a déclaré aux médias locaux le coordinateur du Front commun des syndicats de l’administration publique, Sebastiao Santana, appelant le gouvernement à des « réponses tout de suite ».
Les grévistes réclament également « un coup de frein sur les prix des biens essentiels », pour faire face à l’inflation, ainsi que « la taxation des profits extraordinaires » des grands groupes, selon un communiqué du syndicat.
Le mouvement de grève, qui a débuté dans la nuit de jeudi à vendredi, a commencé par toucher le ramassage des ordures, tandis que des écoles et plusieurs services administratifs accueillant du public tournent au ralenti.
Le trafic ferroviaire est une nouvelle fois touché par une grève partielle des cheminots, entamée il y a une semaine. Une cinquantaine de trains ont été supprimés entre minuit et 8 h, d’après un bilan des chemins de fer portugais (CP).
Cette journée de mobilisation précède une manifestation nationale prévue samedi après-midi à Lisbonne pour « la hausse générale des salaires et des retraites ».