Le pape François a ouvert dimanche matin la « porte sainte » de la cathédrale de Rome, la basilique Saint-Jean-de-Latran, en annonçant « le temps du grand pardon », quelques jours après le début du jubilé de la miséricorde.
A la demande du pape, des portes saintes ont été ouvertes ce dimanche -et ces derniers jours- partout dans le monde, dans les plus grandes cathédrales mais aussi dans de petites églises ou chapelles. A Alep (Syrie), une porte sainte a été ouverte dans la paroisse Saint-François du quartier d’Azizieh. Une autre a été ouverte dans l’église de la vaste prison de Rebbibia à Rome.
Portant une chasuble rose, couleur liturgique de l’avant-dernier dimanche précédent Noël -dit « de gaudete » (joie)-, le pape François a expliqué dans son homélie que l’ouverture d’une porte sainte était un « signe simple (mais) aussi une invitation à la joie ». « Le temps du grand pardon commence », a-t-il lancé à propos de l’année sainte qui a débuté mardi et qui s’achèvera le 20 novembre 2016.
Le pape a aussi invité les quelque 2 000 fidèles venus participer à la célébration, qui s’est tenue sous haute sécurité, à ne pas se laisser abattre « par la lassitude », le « doute », « l’impatience ou la souffrance ». « Aucune forme de tristesse ne nous est permise », a-t-il insisté, car malgré « les multiples formes de violence qui blessent notre humanité », « Dieu protège son peuple ».
Selon la tradition catholique, le franchissement d’une porte sainte permet à un pèlerin engagé dans une démarche de pénitence de recevoir l’indulgence plénière, pour le pardon de ses pêchés.
AFP