Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La vie tournait au ralenti dimanche matin dans le nord-ouest de l’Iran, où les autorités ont ordonné la fermeture des écoles et des administrations dans de nombreuses villes après de fortes chutes de neige.
À Téhéran, où l’enneigement dépassait vingt centimètres dans le nord de la ville (à environ 1 700 m d’altitude), la neige a commencé à tomber à gros flocons samedi en fin de journée, selon des journalistes de l’AFP. La circulation était inhabituellement fluide. L’aéroport international (Imam-Khomeiny) et celui de Mehrabad (vols intérieurs) ont été fermés « jusqu’à nouvel ordre » à cause d’un manque de visibilité, a annoncé la télévision d’État.
Dans la capitale iranienne, les écoles ont été fermées et les administrations ont annoncé qu’elles ouvriraient en retard. Selon les médias d’État, la tempête de neige frappe le quart nord-ouest du pays. Dans certaines zones montagneuses l’enneigement atteint 1,30 m, selon l’agence officielle iranienne Irna.
Jusqu’à -20°C dans certaines régions
Des milliers d’automobilistes ont été bloqués toute la nuit sur plusieurs autoroutes, notamment celles menant vers la capitale depuis les villes de Qom, Saveh, Qazvin et Karaj dans un rayon de 150 km autour de Téhéran, selon divers médias et des témoignages véhiculés sur les réseaux sociaux.
Des centaines d’équipes du Croissant rouge ont été mobilisées pour apporter de l’aide aux automobilistes: « 6 600 personnes ont été hébergées d’urgence », a déclaré Morteza Salimi, le chef du Croissant rouge cité par l’agence Irna. Les autorités ont demandé aux gens d’éviter de prendre leur voiture, sauf en cas d’urgence.
La compagnie nationale du gaz a de son côté mis en garde contre une hausse de la consommation à cause d’une vague de froid qui va durer jusqu’à mercredi. Selon les prévisions, la température pourrait descendre jusqu’à -20°C dans certaines régions.
À Téhéran, le poids de la neige sur les branches a provoqué la chute de nombreux arbres, quelquefois sur des voitures mais aussi sur les câbles électriques provoquant des coupures d’électricité.
Le Quotidien/AFP
