Les pays de l’UE ont enregistré 650 000 demandes d’asile en 2017, soit quasiment la moitié du nombre observé l’année précédente, selon des chiffres publiés mardi par l’Office européen de statistiques Eurostat.
« Les Syriens (102 400 primo-demandeurs d’asile), les Irakiens (47 500) et les Afghans (43 600) étaient toujours en 2017 les trois principales nationalités des personnes sollicitant une protection internationale dans les États membres de l’UE », a précisé Eurostat.
Syrian, Iraqi and Afghan were the main citizenships of #asylum seekers in 2017 in the EU Member States https://t.co/4BoroXeOmG pic.twitter.com/VmDxQrHQnO
— EU_Eurostat (@EU_Eurostat) 20 mars 2018
L’Allemagne, avec un peu plus de 198 000 demandes enregistrées, « a reçu 31% de l’ensemble des primo-demandeurs d’asile dans les États membres de l’UE », devant l’Italie (126 600, soit 20%), la France (91 100, 14%), la Grèce (57 000, 9%), le Royaume-Uni (33 300, 5%) et l’Espagne (30 400, 5%, quasiment le double des demandes enregistrées en 2016). Le nombre total enregistré dans l’UE en 2017 s’est rapproché du niveau observé en 2014 (563 000), l’année précédant l’afflux massif de demandeurs tentant de rejoindre l’UE par la mer Égée via la Turquie, principalement des Syriens fuyant la guerre qui fait toujours rage dans leur pays.
En 2015, les pays de l’UE avaient connu le niveau le plus élevé jamais atteint, avec près de 1,26 million de primo-demandeurs d’asile enregistrés. Le nombre de premières demandes enregistrées s’était ensuite maintenu à un niveau comparable en 2016, à près de 1,2 million.
Le Quotidien/AFP