Les bombardements israéliens se poursuivent à Gaza. Le Hamas a indiqué être prêt à négocier pour la libération des otages.
Le Hamas a affirmé mercredi rester ouvert aux négociations tout en exigeant le respect de l’accord de trêve, après les bombardements massifs menés par Israël sur la bande de Gaza qui réveillent le spectre de la guerre. Le ministère de la Santé du Hamas avait précédemment annoncé que plus de 400 personnes avaient été tuées lors des frappes israéliennes à Gaza. Mercredi, il a publié un bilan bien plus élevé pour les dernières 48 heures, mais un responsable du ministère l’a ensuite retiré, invoquant une «erreur technique».
Comme la veille, dans le nord de Gaza, hommes, femmes et enfants fuyaient dans un paysage dévasté, à pied ou entassés dans des charrettes, contraints une nouvelle fois à l’exode déjà vécu pendant les mois de guerre. Selon une source de l’ONU, deux employés des Nations unies ont été tués dans une frappe à Deir el-Balah, dans le centre du territoire.
Le ministère de la Santé du Hamas avait affirmé auparavant qu’un employé étranger de l’ONU avait été tué et cinq autres blessés par une frappe sur leurs bureaux. Israël a démenti avoir bombardé un bâtiment de l’ONU.
Mardi, après deux mois de trêve, Israël avait lancé sur Gaza des frappes aériennes parmi les plus meurtrières depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, affirmant que la reprise des opérations militaires était «indispensable» pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas. Ces frappes ont fait au moins 413 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, avant de nouveaux bombardements la nuit suivante.
Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti que les frappes de la nuit précédente n’étaient «que le début» et que «désormais» les négociations sur la libération des otages «ne se dérouleraient que sous le feu».