Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée : « Great Lockdown », le « Grand Confinement », en référence aux précédentes crises, la « Grande Dépression » des années 30 et la « Grande Récession » de 2009 qui a suivi la crise financière mondiale.
C’est l’économiste en chef du Fonds monétaire international, Gita Gopinath, qui a employé l’expression mardi en dévoilant les dernières prévisions pour l’économie mondiale. Depuis, le nom a fait le tour du monde. Mais baptiser une crise n’est pas sans susciter quelques commentaires. Une journaliste du New York Times s’est d’abord interrogée mardi sur Twitter : « Est-ce que les gens parlaient déjà du Grand Confinement ou est ce que @Gita Gopinath et son équipe viennent juste de baptiser la crise ? » Et Gita Gopinath de répondre : « Je pense que c’est bien nous qui l’avons baptisée le #Grand Confinement ».
I guess we did! #GreatLockdown https://t.co/gCZVpTgpf5
— Gita Gopinath (@GitaGopinath) April 14, 2020
Ce qui a suscité des commentaires sur les alternatives possibles : « J’aurais préféré la ‘Grande Paralysie’ (Great Freeze) », dit un usager. La « Grande Suspension » (Great Suspension), propose un autre. « J’ai entendu parler de la ‘Grande Suppression’ (Great Suppression), dit encore un autre.
À l’Agence France Presse, après discussions sur la traduction française à adopter qui restera à la postérité, « Grand Confinement » l’a emporté sur le « Grand Lockdown » en vertu du respect de la langue française.
Parmi les autres idées avancées, il y avait la « Grande Paralysie », la « Grande Interruption » ou le « Grand Effondrement ». Mais à l’heure où des milliards de personnes sont confinées chez elles à travers la planète, c’est le « Grand Confinement » qui a été choisi.
Quant à la récession mondiale actuelle, elle est précisément la conséquence directe des mesures de confinement imposées pour vaincre le nouveau coronavirus.
AFP/LQ