Le ministre américain de la Défense, Mark Esper, a confirmé la mort d’Hamza Ben Laden, l’un des fils d’Oussama Ben Laden présenté comme son héritier à la tête d’Al-Qaïda, rapportée fin juillet par des médias américains.
Questionné sur la mort d’Hamza Ben-Laden lors d’un entretien à la chaîne américaine Fox diffusé mercredi soir, Mark Esper s’est abstenu de donner des détails sur l’opération au cours de laquelle il a été tué. « Je n’ai pas les détails. Et si je les avais, je ne suis pas sûr que je pourrais les partager avec vous », a déclaré le nouveau chef du Pentagone, qui a pris ses fonctions fin juillet.
Quand on lui demande s’il est bien mort, Mark Esper répond : « C’est ce que je comprends. »
Les médias américains ont annoncé fin juillet qu’Hamza Ben Laden avait été tué et que les États-Unis avaient contribué à l’opération visant à l’éliminer. Mais sa mort n’avait jamais encore été confirmée publiquement.
Considéré comme le fils préféré – voire le successeur désigné – d’Oussama Ben Laden, le fondateur du réseau à l’origine des attentats du 11 septembre 2001, le jeune homme d’une trentaine d’années figurait sur la liste noire américaine des personnes accusées de « terrorisme ». Washington avait offert en février une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de le retrouver.
Hamza Ben Laden est souvent considéré comme le « prince héritier du jihad ». Des documents, dont des lettres révélées en mai 2015, montrent qu’Oussama Ben Laden le destinait à lui succéder à la tête du jihad mondial antioccidental. Quinzième de la vingtaine d’enfants d’Oussama Ben Laden, fils de sa troisième femme, Hamza avait été déchu en mars de sa nationalité saoudienne.