L’Allemand Manfred Weber, chef de file du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, a présenté mercredi sa candidature au sein de son parti afin de briguer la présidence de la Commission européenne en 2019.
« L’Europe a besoin d’un nouveau départ et de plus de démocratie », a déclaré Manfred Weber sur Twitter, en annonçant sa candidature au poste actuellement occupé par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Je souhaite être le candidat du @PPE lors des élections européennes de 2019 et devenir le prochain président de la Commission européenne. L’Europe a besoin d’un nouveau départ et de plus de démocratie. #Spitzenkandidaten @EPP 3/3
— Manfred Weber (@ManfredWeber) 5 septembre 2018
Bavarois, issu de la CSU, la droite conservatrice allemande et parti allié de la chancelière Angela Merkel, il est président du groupe PPE au Parlement européen, principal parti de l’hémicycle. Au niveau européen, le PPE regroupe divers groupes de droite, comme Les Républicains en France, la CDU de Merkel, ou encore le parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban. C’est aussi le parti du président Juncker.
Un souhait de Merkel ?
Les différents partis européens se préparent aux élections de mai 2019 et espèrent pouvoir compter sur leurs « Spitzenkandidaten », c’est-à-dire leurs têtes de liste, pour mener la campagne et conquérir la présidence de l’exécutif européen. La législation de l’UE prévoit que les chefs d’État et de gouvernement proposent au Parlement européen un candidat à la présidence de la Commission européenne, « en tenant compte des élections au Parlement européen ».
« Nous sommes à la croisée des chemins. En 2019, les élections européennes décideront de l’avenir de l’UE. Menacée de l’extérieur comme de l’intérieur, l’Europe doit s’affirmer et défendre ses valeurs », a encore estimé Manfred Weber. « Je contribuerai à rendre l’Europe aux peuples européens et à rétablir le lien entre les citoyens et l’Union européenne », a-t-il ajouté.
Selon la presse outre-Rhin, Angela Merkel souhaite que le prochain président de la Commission européenne soit allemand, quitte à abandonner ses prétentions sur la Banque centrale européenne.
LQ/AFP