L’acteur Ary Abittan, connu notamment pour avoir joué dans la comédie « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? », a été mis en examen mardi pour viol après les accusations d’une femme et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de source judiciaire.
Le comédien, âgé de 47 ans, a été interpellé dimanche et placé en garde à vue au commissariat du 1er district de la police judiciaire de Paris. La veille, dans la soirée de samedi, une jeune femme avec qui il entretient une relation intime, avait porté plainte contre lui pour des faits de viol. A l’issue de 48 heures de garde à vue, Ary Abittan a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen pour viol et placé sous contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire.
Les faits se seraient déroulés dans la soirée de samedi au domicile de l’acteur dans le VIIIe arrondissement de la capitale, près des Champs-Elysées, selon le site internet du Point. La jeune femme, âgée de 23 ans, accuse le comédien de lui avoir imposé des pratiques sexuelles auxquelles elle n’aurait pas consenti, ce qu’il conteste, précise le Point. Contacté, son avocat n’avait pu être joint mardi après-midi.
Ary Abittan, qui a démarré sur les planches avec des spectacles humoristiques, est surtout connu du grand public pour son rôle de gendre de Christian Clavier dans la trilogie « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu? » de Philippe Chauveron (2014, 2019 et 2022). Habitué des émissions d’Arthur sur TF1, il a également joué dans des téléfilms, dont « Apprendre à t’aimer » de Stéphanie Pillonca sur la trisomie 21, distingué au festival de Luchon en 2020. Dans le dernier film de Claude Lelouch, « L’amour, c’est mieux que la vie », il tient l’un des rôles principaux avec Gérard Darmon et Philippe Lellouche.
Humoriste, Ary Abittan doit se produire sur scène à partir de décembre avec son nouveau one man show, « Pour de vrai », avant une tournée en France jusqu’en 2023. Dans ce spectacle, ce « divorcé, papa de trois filles et fils de deux parents angoissés (…) évoque sans tabous sa vie quotidienne avec sa sensibilité », selon le résumé.
LQ/AFP