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La Russie est « à nouveau » menacée par des « chars allemands », selon Poutine


Depuis le début de l'offensive qu'il a déclenchée en Ukraine, le 24 février, Vladimir Poutine assure que les responsables politiques au pouvoir à Kiev sont des "néonazis". (photo AFP)

Vladimir Poutine a affirmé jeudi que la Russie était « à nouveau » menacée par des chars allemands, faisant référence aux blindés Léopard 2 promis par les Occidentaux à Kiev et dressant un nouveau parallèle entre la guerre contre Hitler et la campagne militaire russe en Ukraine.

« C’est incroyable, mais des chars allemands Leopard, sur lesquels sont dessinées des croix, nous menacent à nouveau », a déclaré à Volgograd (ex-Stalingrad), dans le sud-ouest de la Russie, le président russe, pendant les célébrations du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre l’armée allemande à Stalingrad.

« Et, encore une fois, les successeurs d’Hitler veulent se battre avec la Russie sur la terre ukrainienne en se servant des banderovtsy », a-t-il ajouté, du nom des partisans de l’ultranationaliste ukrainien Stepan Bandera (1909-1959) qui avait collaboré avec les nazis pendant la Deuxième guerre mondiale.

Depuis le début de l’offensive qu’il a déclenchée en Ukraine, le 24 février, Vladimir Poutine assure que les responsables politiques au pouvoir à Kiev sont des « néonazis » à l’origine d’un « génocide » des populations russophones de ce pays voisin.

Avec le feu vert de Berlin, plusieurs pays occidentaux ont récemment promis de livrer à Kiev des chars lourds Léopard 2, de fabrication allemande.

« Ceux qui entraînent les pays européens, dont l’Allemagne, dans une nouvelle guerre contre la Russie et présentent cela comme un fait accompli de manière irresponsable, et ceux qui s’attendent à vaincre la Russie sur le champ de bataille, ne comprennent visiblement pas qu’une guerre contemporaine avec la Russie sera complètement différente », a mis en garde M. Poutine.

« Nous n’envoyons pas nos chars à leurs frontières, mais nous avons de quoi leur répondre et cela ne se limitera pas à l’utilisation de véhicules blindés », a-t-il poursuivi.