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La pose d’une conseillère de Trump dans le Bureau ovale fait scandale


Une pose plutôt étonnante pour un membre de l'administration américaine. (photo AFP)

Une photo de la proche conseillère du président américain, Kellyanne Conway, agenouillée sur un sofa dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, a provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.

Sur cette photo prise par un photographe de l’Agence France Presse et postée sur Twitter, Kellyane Conway est agenouillée avec désinvolture sur le sofa, au moment où le président prend la pose pour une photo avec des dirigeants de lycées et d’universités historiquement noirs. Sur une autre photo, prise sous un angle différent, on peut voir qu’elle a gardé ses chaussures.

Photo AFP

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Beaucoup d’internautes se sont déchaînés contre le « manque de respect » montré selon eux par la conseillère du président Donald Trump. « Conway qui garde ses chaussures sur le sofa du bureau ovale, c’est en phase avec le niveau général de manque de respect dont l’équipe Trump a fait preuve », pointe un étudiant. « Les éducateurs afro-américains les plus respectés du pays sont rassemblés à la Maison Blanche, et Kellyanne Conway n’est même pas capable de leur montrer la courtoisie la plus élémentaire », dénonce un autre commentateur.

Mardi matin, le tweet de la photo avait été relayé plus de 1 900 fois. Pour l’éditorialiste du Wall Street Journal, Bret Stephens, si les anciens conseillers du président Barack Obama « s’étaient assis comme ça dans le Bureau ovale, les conservateurs auraient hurlé pendant des semaines ».

Kellyanne Conway a déjà été critiquée pour avoir appelé dans une interview à acheter les produits de la ligne de vêtements et de d’accessoires de la fille du président, Ivanka Trump. Le Bureau d’éthique du gouvernement américain avait jugé qu’elle avait « violé » les règles et que l’exécutif américain devrait « songer à prendre une mesure disciplinaire contre elle ».

C’est elle aussi qui a inventé la notion de « faits alternatifs », lui valant des critiques pour s’être référée début février à un massacre à Bowling Green qui n’a jamais eu lieu, dans une tentative de défendre le décret anti-immigration de Donald Trump.

Le Quotidien/AFP