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La justice japonaise émet un mandat d’arrêt contre Carole Ghosn


Carole Ghosn est recherchée, quelques jours après la fuite au Liban de l'ancien grand patron de Renault et Nissan. (archives AFP)

La justice japonaise a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Carole Ghosn, soupçonnée de « faux témoignage » dans l’enquête japonaise sur son mari Carlos Ghosn, ont annoncé mardi les agences de presse nippones Kyodo News et Jiji.

Ce mandat d’arrêt intervient alors qu’une demande d’arrestation de Carlos Ghosn a été émise début janvier par Interpol après la fuite au Liban de l’ancien grand patron de Renault et Nissan, qui était en liberté sous caution au Japon dans l’attente de son procès pour malversations financières présumées. Selon un communiqué du parquet de Tokyo, Carole Ghosn est soupçonnée de fausses déclarations devant la justice japonaise en avril 2019, quand elle avait été interrogée sur ses éventuelles rencontres avec une personne dont le nom n’a pas été cité.

Carole Ghosn était en première ligne pour défendre son mari, qui avait été arrêté en novembre 2018 au Japon puis inculpé. Après 130 jours de prison notamment, Carlos Ghosn avait été libéré sous caution fin avril mais avait l’interdiction de voir ou de contacter sa femme. Cette interdiction était perçue par la défense de Carlos Ghosn comme une « punition » pour le démoraliser, tandis que le parquet japonais soupçonnait Carole Ghosn d’être entrée en contact avec des protagonistes de l’affaire.

Après la fuite de Carlos Ghosn du Japon, plusieurs médias ont présenté son épouse comme le cerveau de l’opération. Carlos Ghosn, qui doit tenir une conférence de presse très attendue à Beyrouth mercredi, a toutefois assuré la semaine dernière qu’il avait organisé « seul » son exfiltration.

LQ/AFP

Un commentaire

  1. De médiévale, la justice japonaise devient pathétique.