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La France salue le Pacte migratoire présenté par l’UE


Le ministre français de l'Intérieur juge la réforme " ambitieuse, fondée sur un juste équilibre entre responsabilité et solidarité" (Photo : AFP).

La France a salué jeudi dans un communiqué le Pacte migratoire présenté mercredi par Bruxelles, qui prévoit notamment un durcissement sur les renvois des migrants irréguliers et des contrôles accrus aux frontières extérieures.

« Notre politique commune en matière d’asile et d’immigration doit être revue en profondeur pour tirer les enseignements de la situation que connaît l’Europe depuis la crise de 2015 », écrivent dans un communiqué commun le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la ministre chargée de la citoyenneté Marlène Schiappa et le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes Clément Beaune.

Ils appellent à « une réforme ambitieuse, fondée sur un juste équilibre entre responsabilité et solidarité ». Les ministres qualifient la réforme de « nécessaire et urgente ». « Nous veillerons (…) à ce que les discussions sur le texte s’engagent dans les meilleurs délais », assurent les ministres.

Mercredi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé les 27 à « trouver des solutions pérennes sur la migration », soulignant que l’incendie du camp grec de Moria était « un rappel brutal ».

Ce nouveau « Pacte européen sur la migration et l’asile » prévoit que les pays de l’UE qui ne veulent pas prendre des demandeurs d’asile en cas d’afflux devront en revanche participer au renvoi des déboutés du droit d’asile depuis le pays européen où ils sont arrivés vers leur Etat d’origine.

« Nous devons renforcer fortement les contrôles aux frontières extérieures de l’UE (…) et offrir aux personnes éligibles au droit d’asile une meilleure prise en charge dès leur arrivée sur le territoire européen », plaident les ministres français.

La France souhaite de plus « un renforcement des mécanismes de solidarité » avec les Etats membres les plus directement touchés par les arrivées de migrants. Paris estime par ailleurs « que l’Union européenne doit mener un dialogue plus exigeant avec les pays d’origine et de transit en matière d’immigration ».

AFP