Accueil | Monde | Juncker inquiet de ce que fera Trump après sa « campagne dégoûtante »

Juncker inquiet de ce que fera Trump après sa « campagne dégoûtante »


Mardi, Jean-Claude Juncker a réitéré les critiques qu'il avait formulées contre Trump vendredi dernier, lors d'une conférence-débat avec des jeunes à Luxembourg. (photo Jean-Claude Ernst)

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est dit mardi curieux de savoir si le futur locataire de la Maison Blanche mettra en application ce qu’il a promis durant sa « campagne parfaitement dégoûtante ».

Jean-Claude Juncker répondait à la radio Bel-RTL (à partir de 3min10 dans l’extrait audio ci-dessous) : « Ça m’inquiète dans la mesure où je m’imagine mal, mais peut-être je dois m’imaginer cela, que le président nouvellement élu des États-Unis mettrait en pratique tout ce qu’il a dit pendant la campagne électorale que j’ai trouvé d’ailleurs parfaitement dégoûtante », a-t-il dénoncé, estimant aussi que « ce ne fut pas une heure de gloire de la démocratie américaine ».

« Je m’interroge sur les véritables intentions du président Trump lorsqu’il s’agit de l’Alliance atlantique, sur la politique commerciale qu’il va mettre en application », a poursuivi l’ancien Premier ministre luxembourgeois, à la tête de l’exécutif européen depuis deux ans.

« C’est toujours comme ça avec les nouveaux présidents américains »

Vendredi dernier, lors d’une conférence-débat avec des jeunes à Luxembourg, Juncker avait déjà épinglé Donald Trump, l’invitant à « apprendre ce en quoi consiste l’Europe ». Il venait d’ironiser sur le fait que le républicain ait qualifié pendant sa campagne la Belgique de « ville magnifique ». « Moi, je crois que nous aurons deux années de temps perdu jusqu’à ce que M. Trump ait fait le tour du monde qu’il ne connaît pas », avait déploré le Luxembourgeois.

Mardi, il a élargi ce propos aux précédents présidents des États-Unis qu’il a fréquentés dans ses fonctions politiques, citant Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama. « C’est toujours comme ça avec les nouveaux présidents américains (…) c’est surtout vers la fin de leur premier mandat et au début de leur deuxième, s’ils l’obtiennent, qu’ils se rapprochent davantage de l’Europe », a-t-il observé.

Le Quotidien/AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.