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Juncker dévoilera mercredi sa vision de l’UE post-Brexit


Le document de Jean-Claude Juncker proposera une série de pistes de réformes, sur lesquelles pourront se baser les dirigeants des 27 pour donner un nouveau cap à l'UE, ébranlée à la fois par le Brexit et une succession de crises, économique comme migratoire. (photo AFP)

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker doit dévoiler mercredi un « livre blanc » sur l’avenir de l’UE, explorant différentes pistes de réformes pour préserver l’unité menacée de l’Europe post-Brexit, a annoncé mardi un porte-parole.

Jean-Claude Juncker avait promis qu’il livrerait cette contribution aux débats en cours sur l’avenir de l’Union avant un sommet prévu le 25 mars à Rome pour célébrer, sans le Royaume-Uni, les 60 ans du Traité de Rome, fondateur du projet européen. Il « se rendra au Parlement européen pour présenter le livre blanc, qui sera adopté demain » par l’ensemble des commissaires européens, a annoncé mardi devant la presse le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas.

Le document proposera une série de pistes de réformes, sur lesquelles pourront se baser les dirigeants des 27 pour donner un nouveau cap à l’UE, ébranlée à la fois par le Brexit et une succession de crises, économique comme migratoire. « On parle de possibles options, positives, réalistes, qui aboutissent toutes à l’unité et à la coopération des 27 », a-t-il précisé. « L’idée, c’est de lancer un vaste processus de réflexion autour de ces options politiques réalistes, crédibles, sur la base desquelles on va avancer dans le futur. »

Jean-Claude Juncker a déjà plaidé publiquement pour une Europe à « plusieurs vitesses » pour dépasser les divisions qui bloquent trop souvent certains projets. « L’heure n’est plus à s’imaginer que nous pourrions tous faire la même chose ensemble », a-t-il estimé il y a quelques jours devant des étudiants belges. « Ceux qui sont d’accord pour faire le plus grand nombre de choses ensemble, qu’ils se mettent d’accord sur ce qui est essentiel à faire, qu’ils soient 15 ou 28 », a-t-il insisté, ajoutant que cela « peut varier d’un sujet à l’autre ».

Le Quotidien/AFP