Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
C’est tout sourire sur une plage déserte d’Australie qu’est apparu Julian Assange, le fondateur de Wikileaks et lanceur d’alerte, sur une photo publiée lundi sur les réseaux sociaux par son épouse, près d’un mois après son retour dans son pays natal.
Stella Assange a ainsi donné un rare aperçu de la nouvelle vie de son époux, 53 ans, libre depuis le 26 juin après une saga judiciaire de près de 14 ans.
Depuis ses retrouvailles émouvantes avec sa femme à l’aéroport de Canberra, la capitale australienne, il a évité les projecteurs.
Stella Assange a simplement écrit « photo de famille » pour accompagner cette photo publiée sur les réseaux sociaux sur laquelle il apparait souriant sur une plage sauvage, enlaçant son épouse et regardant avec un large sourire ses fils Gabriel et Max.
Family photo! pic.twitter.com/UlWLsW5MPL
— Stella Assange (@Stella_Assange) July 22, 2024
Le lieu n’est pas précisé mais, selon les médias, il s’agirait d’une plage australienne.
Stella Assange, qui a épousé le fondateur de Wikileaks alors qu’il était en détention dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, avait auparavant déclaré qu’il profiterait de sa liberté pour « nager dans l’océan tous les jours ».
« Il a l’intention de dormir dans un vrai lit. Il a l’intention de goûter de la vraie nourriture. Et il a l’intention de profiter de sa liberté », avait déclaré cette avocate à des journalistes en Australie, peu après son arrivée.
Le 3 juillet, jour de l’anniversaire de Julian Assange, elle avait posté une photo montrant le couple dans une forêt accompagnée de la légende : « Libre ! Libre ! ».
Le fondateur de WikiLeaks a été arrêté par la police britannique en avril 2019, après sept ans passés dans l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter son extradition vers la Suède dans une enquête pour viol, classée sans suite la même année.
Il a ensuite passé cinq ans à Belmarsh à se battre contre son extradition vers les États-Unis où il était inculpé en vertu d’une loi sur l’espionnage datant de 1917.
À partir de 2010, Julian Assange avait publié sur la plateforme WikiLeaks plus de 700 000 documents concernant les activités militaires et diplomatiques de Washington, notamment en Irak et Afghanistan, ce qui lui vaut d’être présenté comme un champion de la liberté d’informer.
Après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain, épilogue d’une longue saga judiciaire, il a été condamné à une peine de prison déjà purgée et a été libéré.
