L’ancien chef du gouvernement Matteo Renzi a été largement réélu dimanche la tête du Parti démocrate (DP, centre-gauche), au pouvoir en Italie, ont annoncé les trois candidats en lice bien avant la fin du dépouillement.
Au total, entre 1,9 et 2 millions de personnes ont voté, selon le DP, soit une participation bien inférieure aux scrutins précédents où elle avait frôlé les 3 millions. Elle est toutefois meilleure que ne le laissait redouter une campagne terne et sans grand enjeu, Matteo Renzi ayant lui-même fixé le seuil d’un succès à un million de votants. « C’est une responsabilité extraordinaire, merci de tout coeur à cette communauté de femmes et d’hommes qui croient en l’Italie, en avant ensemble », a tweeté Matteo Renzi, alors que ses deux rivaux, Andrea Orlando et Michele Emiliano, le félicitaient à distance.
« Une histoire toute nouvelle commence », a lancé Matteo Renzi dans son discours de victoire, assurant qu’il n’était pas question de revanche après la gifle du référendum constitutionnel qui l’a poussé à démissionner du poste de chef du gouvernement. « Ce n’est pas la seconde période d’un même match, c’est un nouveau match », a-t-il insisté, avant de revenir sur le débat autour de la coalition gouvernementale qu’il envisagerait en cas de victoire aux prochaines élections législatives, prévues au plus tard pour début 2018.
Ses rivaux regardaient vers les partis de gauche, lui s’était dit prêt à s’allier avec le centre-droit de Silvio Berlusconi, tout en assurant vouloir se battre avant pour n’avoir pas besoin de le faire. « Nous voulons faire une grande coalition, pas avec les partis qui ne représentent qu’eux-mêmes mais les hommes et les femmes qui représentent toutes les forces des réalités civiques. »
Le Quotidien/AFP