Deux millions de personnes auront reçu la double injection du vaccin contre le nouveau coronavirus d’ici fin janvier en Israël, ont affirmé dimanche les autorités du pays, où un troisième confinement est en vigueur.
La campagne de vaccination nationale a été lancée le 19 décembre à cadence forcée par Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre, actuellement en campagne électorale, avait reçu en direct à la télévision sa première injection du vaccin du duo américano-allemand Pfizer-BioNtech.
Et, dimanche, le directeur général du ministère de la Santé, Hezi Levi, a affirmé qu’environ un cinquième des neuf millions d’habitants d’Israël – en commençant par le personnel soignant et les plus de 60 ans -, auraient reçu leur double injection « d’ici fin janvier ».
« Nous devrions ainsi avoir inoculé deux millions de résidents », a-t-il précisé sur la radio publique Kan. Cet objectif apparait toutefois moins ambitieux que celui évoqué le 26 décembre par Netanyahu, selon qui un quart de la population (2,25 millions) devait être immunisé en un mois grâce à la campagne de vaccination.
Reconfinement quasi général
L’État hébreu va réduire le rythme de cette campagne pour gérer les stocks de vaccins et assurer l’injection à trois semaines d’intervalles des deux doses distinctes auprès de la population concernée, a expliqué dimanche Hezi Levi.
Vendredi, un million de personnes avaient reçu leur première injection, selon le bureau du Premier ministre.
Selon le programme exposé initialement, le gouvernement israélien espérait une sortie de crise début mars, juste avant les nouvelles législatives le 23 mars. En attendant, confronté à une reprise du nombre d’infections, il a décrété le 27 décembre un nouveau confinement quasi généralisé d’au moins deux semaines.
Plus de 435 800 personnes ont été contaminées par le virus en Israël, selon le dernier bilan communiqué par le ministre de la Santé dimanche, et 3 400 sont décédées. Vendredi, le ministère avait par ailleurs indiqué avoir enregistré 18 cas du variant britannique du virus.
LQ/AFP