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Intrusion dans l’espace aérien de Washington, la Maison-Blanche et le Capitole confinés


Les mesures de sécurité ont été déclenchées, mardi, par l'intrusion d'un appareil non autorisé dans l'espace aérien de Washington. (photo AFP)

Les autorités militaires nord-américaines ont indiqué mardi avoir fait décoller des avions de chasse en réponse à une intrusion a priori « non hostile » dans l’espace aérien protégé de Washington, qui a brièvement entraîné le confinement de la Maison-Blanche et du Capitole.

« Nos avions de chasse sont sur place. L’avion n’est à ce stade pas considéré comme hostile », a tweeté le commandement de défense de l’espace aérien nord-américain (Norad).

La Maison-Blanche a été brièvement placée en état de confinement, selon des journalistes de l’AFP. La même mesure préventive a été prise au Capitole, siège du Congrès américain, « mais cela a été levé et tout le monde est de nouveau autorisé à rentrer », a déclaré un employé du Congrès.

La police du Capitole, citée par des médias, a expliqué que ces mesures de sécurité avaient été déclenchées par l’intrusion d’un appareil non autorisé dans l’espace aérien de la capitale fédérale, soumis à des restrictions strictes et renforcées depuis les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait près de 3 000 morts. Les jihadistes d’Al-Qaïda avaient détourné quatre avions : deux s’étaient écrasés sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, un troisième sur le siège du Pentagone, dans la banlieue de Washington. Le dernier avait fini sa course dans un champ de Pennsylvanie, mais visait probablement la Maison-Blanche ou le Congrès.

La capitale fédérale est depuis protégée par de multiples batteries de défense antimissiles et les avions de chasse décollent régulièrement. Mais il leur arrive de passer à côté de certaines alertes. Ils avaient ainsi raté en 2015 le « vélo volant » d’un sexagénaire qui avait survolé la capitale pour venir se poser à quelques centaines de mètres du Congrès. Assis sur un siège équipé d’un rotor et d’une hélice, Doug Hughes était venu distribuer des lettres dénonçant la « corruption » du système politique américain.

LQ/AFP