Un ouvrier travaillant dans une église qui s’est effondrée est mort lundi dans le fort séisme qui a secoué l’île grecque de Crète et fait également neuf blessés, a annoncé à l’AFP un responsable de la protection civile.
La secousse tellurique, de magnitude 5,8 selon l’Observatoire géodynamique d’Athènes, 6 selon l’Institut américain USGS, est survenue à 06H17 GMT à 23 km d’Héraklion, le chef-lieu de Crète. Elle a particulièrement touché la ville agricole d’Arkalohori, où l’ouvrier est mort et où de nombreux dégâts ont été constatés, selon Spiros Georgiou, responsable du bureau de presse de la Protection civile. Neuf personnes ont été légèrement blessées, a-t-il dit. L’épicentre du séisme, d’une profondeur de 10 km, a été enregistré à 346 km au sud de la capitale grecque, selon l’Observatoire d’Athènes.
Les images diffusées par la télévision publique ERT montraient des dégâts importants, en particulier l’effondrement de vieilles maisons à Arkalohori et d’autres villages environnants, près d’Héraklion. « C’est un séisme qu’on n’attendait pas, pour l’instant il y a des répliques de 4,5 », a indiqué le sismologue Efthymis Lekkas, président de l’organisme de protection antisismique, cité par l’Agence de presse grecque ANA.
Le ministre de la Protection civile Christos Stylianides, accompagné de M. Lekkas et d’une équipe des services contre les catastrophes naturelles (Emak) doit se rendre en Crète dans les prochaines heures, selon la chaîne ERT. La Grèce est traversée par d’importantes failles géologiques et les tremblements de terre y sont fréquents.
Le dernier séisme meurtrier s’est produit le 3 mars dernier dans le centre de la Grèce, à Elassona, faisant un mort et dix blessés ainsi que d’importants dégâts. Le 30 octobre 2020, un séisme de magnitude 7 avait secoué la mer Egée entre l’île grecque de Samos et la ville turque d’Izmir, faisant 114 morts en Turquie et deux morts à Samos.
LQ/AFP