Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’est dit « confiant » mercredi dans le fait que son pays réponde aux exigences des créanciers avant la date butoir de dimanche fixée pour parvenir à un accord sur une nouvelle aide financière Athènes qui risque une sortie de la zone euro.
« Ne laissons pas l’Europe se diviser », a également lancé le chef du gouvernement grec, dans un discours devant le Parlement européen de Strasbourg, s’affirmant « confiant » dans le fait que « dans les deux ou trois prochains jours » son pays « réussisse à répondre à (ses) obligations dans l’intérêt de la Grèce et de la zone euro ».
Car, comme il l’écrit par ailleurs sur Twitter, le non massif au référendum de dimanche est un « choix courageux du peuple grec, dans des conditions de pression sans précédent », mais qui « ne signifie pas une rupture avec l’Europe ».
The Greek people’s brave choice in conditions of unprecedented pressure, does not mean a break w/Europe. #Greece #EPlenary #olomeleiaEK
— Alexis Tsipras (@tsipras_eu) 8 Juillet 2015
Son pays, dit-il, « a servi à expérimenter l’austérité. L’expérience, il faut bien l’admettre, a échoué ».
My country was used to experiment with austerity. The experiment, we must admit, failed. #Greece #EPlenary #olomeleiaEK #Eurosummit — Alexis Tsipras (@tsipras_eu) 8 Juillet 2015
Pour autant, le Premier ministre se refuse à toute victimisation et évite les amalgames. « Je ne suis pas un de ces politiciens qui prétendent que les étrangers sont à blâmer pour tous les malheurs de la Grèce ».
I’m not one of those politicians who claim that foreigners are to blame for all of #Greece‘s woes. #EPlenary#olomeleiaEK#Eurosummit
— Alexis Tsipras (@tsipras_eu) 8 Juillet 2015
Il appelle enfin chacun à « trouver un compromis viable et honnête, qui permettra d’éviter une rupture historique ».
Now, must reach a viable & honest compromise, one that will avoid a historical break & goes against EU tradition. #Greece #EPlenary
— Alexis Tsipras (@tsipras_eu) 8 Juillet 2015
Le Quotidien/AFP