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Grande «unité» du G7 sur le dossier du nucléaire iranien


Angela Merkel a légèrement modéré l'enthousiasme de Donald Trump. (illustration AFP)

Le président américain Donald s’est montré conciliant lundi su le dossier iranien en saluant lundi « l’unité » du G7 , notamment sur sa volonté que Téhéran n’acquiert pas l’arme atomique.

« Il y a une grande unité », a-t-il lancé au sommet de Biarritz, aux côtés de la chancelière Angela Merkel. « Nous sommes plus ou moins arrivés à une conclusion », a-t-il ajouté, tandis qu’Angela Merkel précisait que les négociations pour atteindre cet objectif « avancent lentement ».

Donald Trump a ainsi repris à son compte la position affichée par Emmanuel Macron, qui a assuré dimanche que les leaders du G7, Donald Trump compris, n’avaient que des divergences de stratégie mais partageaient les mêmes objectifs. Déjà la veille Donald Trump s’était montré conciliant à propos de la visite surprise du chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif, invité par le président français à passer à Biarritz s’entretenir avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.

« Allez-y ! »

Averti de cette visite, il s’est abstenu de toute critique, sans jeter d’huile sur le feu. Emmanuel Macron « a demandé mon accord. Je lui ai dit : si c’est ça que vous voulez, allez-y ! », a raconté Donald Trump . « J’ai été au courant de tout ce qu’il faisait et j’ai approuvé », a-t-il assuré. Le locataire de la Maison Blanche n’a en revanche pas souhaité rencontrer le chef de la diplomatie iranienne, cible depuis le 1er août de sanctions américaines, estimant qu’il était « trop tôt » pour cela.

Les Européens veulent préserver l’accord sur le nucléaire iranien, dont les États-Unis sont sortis, exigeant davantage de contraintes sur la politique diplomatique et militaire de l’Iran et en imposant de lourdes sanctions économiques. La France tente de proposer aux deux parties une issue, en négociant un accord permettant à Téhéran d’exporter une partie de son pétrole en échange d’un retour à ses obligations sur le nucléaire militaire.

LQ/AFP