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Grande-Bretagne : procès au printemps pour la licence d’Uber à Londres


La date exacte du procès n'a pas été décidée mais celui-ci devrait se dérouler entre avril et juin 2018 (photo: AFP)

Le procès opposant la compagnie américaine de voitures privées Uber à l’Autorité des transports londoniens (TfL) aura lieu au printemps, a annoncé lundi la juge chargée du dossier au cours d’une première audience au tribunal de Westminster.

La date exacte du procès n’a pas été décidée mais celui-ci devrait se dérouler entre avril et juin 2018.

Une audience aura lieu les 19 et 20 décembre pour déterminer si le syndicat GMB, qui avait intenté un procès à cette firme en 2016, et l’Association des chauffeurs de taxis londoniens (LTDA) peuvent se joindre la procédure.

En septembre, TfL avait décidé de retirer à Uber sa licence lui permettant d’opérer dans la capitale britannique. L’entreprise américaine a fait appel de cette décision.

TfL reproche en particulier à Uber son laxisme dans la dénonciation de crimes dont ses chauffeurs seraient témoins et des failles dans les contrôles des casiers judiciaires de ses conducteurs. L’autorité lui reproche aussi l’utilisation d’un logiciel permettant aux chauffeurs d’éviter de se faire repérer dans les zones où ils n’ont pas le droit d’opérer et de fournir des certificats médicaux non fiables.

« Nous sommes déterminés à faire les choses correctement », a réagi Dara Khosrowshahi, le PDG de l’entreprise américaine, dans un communiqué.

« Nous avons fait appel afin de pouvoir continuer à servir les millions d’usagers et les dizaines de milliers de chauffeurs que nous avons à Londres. Et nous poursuivons les discussions constructives que nous avons avec TfL pour régler la situation », a-t-il ajouté.

Selon l’entreprise, environ 40 000 chauffeurs et 3,5 millions de personnes utilisent l’application Uber à Londres.

Jeudi dernier, la ville de Sheffield avait annoncé à son tour avoir décidé de priver Uber de sa licence locale. Cette compagnie avait expliqué qu’elle ferait appel si le problème n’était pas résolu d’ici au 18 décembre, date limite pour contester la décision de la municipalité.

Présente dans plus de 70 pays, l’entreprise a eu maille à partir avec de nombreuses autorités dans le monde, dont la France où plusieurs amendes lui ont été infligées.

Le Quotidien/ AFP