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Google et l’Unicef s’allient contre l’expansion du virus Zika


Logo du moteur de recherche Google le 11 février 2016. (Photo : AFP)

Le géant américain d’internet Google a annoncé jeudi qu’il alliait ses forces avec l’Unicef pour jauger l’expansion du virus Zika, offrant également un million de dollars pour soutenir le travail de terrain du Fonds des Nations unies pour l’enfance.

Une équipe composée d’ingénieurs, de designers et de scientifiques de Google va prêter main forte à l’Unicef pour créer une plateforme informatique permettant d’analyser les données provenant de multiples sources, afin de prévoir d’éventuelles épidémies, a expliqué la directrice de la branche caritative du groupe dans un post de blog. A terme, l’objectif de cette plateforme collaborative est d’identifier le risque de transmission du (virus) Zika dans différentes régions et d’aider l’Unicef, les gouvernements et les ONG à décider comment et où concentrer leur temps et leurs efforts», a précisé la directrice de Google.org, Jacquelline Fuller.

«Cet ensemble d’outils est pensé pour apporter une réponse au Zika, mais pourra également s’appliquer à de futures urgences», a-t-elle ajouté. Le million de dollar donné à l’Unicef doit permettre de lutter contre l’Aedes Aegypti, le moustique responsable de la transmission du virus qui sévit en Amérique du Sud et qui est fortement soupçonné de provoquer des malformations chez les bébés nés de mères infectées. Il s’agit également de développer des éléments de diagnostic, des vaccins et la prévention, selon Mme Fuller.

Le géant californien a en parallèle lancé une campagne de levée de fonds parmi ses employés, espérant rassembler 500 000 dollars supplémentaires, qui seraient destinés à l’Unicef ainsi qu’à l’Organisation panaméricaine de la santé. Le virus qui croît rapidement et a désormais affecté des personnes dans plus de 20 pays d’Amérique latine, principalement le Brésil, pourrait également déclencher un trouble neurologique grave, le syndrome de Guillain-Barré, selon des chercheurs.

Les pays les plus touchés dans la région –le premier étant le Brésil, avec plus de 1,5 million de cas– ont lancé des opérations pour se débarrasser des eaux stagnantes où les moustiques vecteurs du virus Zika prolifèrent. Cuba a fait état mercredi de son premier cas. Il s’agit d’une médecin vénézuélienne venue sur l’île pour des études, a indiqué la ministre de la Santé.

Le Quotidien/AFP