L’envoyé américain pour le Proche-Orient a rencontré le Premier ministre israélien pour maintenir la trêve à Gaza.
L’envoyé américain pour le Proche-Orient Jared Kushner s’est entretenu lundi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à propos de la deuxième phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, à l’heure où Washington cherche à s’assurer du maintien de la trêve.
Entrée en vigueur le 10 octobre sous pression américaine, le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas a permis de réduire considérablement les violences dans la bande de Gaza, de libérer des prisonniers palestiniens et presque tous les otages israéliens.
Benjamin Netanyahu et Jared Kushner – l’émissaire et gendre du président américain Donald Trump – ont discuté lundi «de la première phase, dans laquelle nous nous trouvons actuellement, visant à ramener nos otages restants ainsi que de l’avenir de la deuxième phase de ce plan, qui comprend le désarmement du Hamas, la démilitarisation de Gaza et la garantie que le Hamas n’aura plus jamais aucun rôle à jouer dans l’avenir de Gaza», a précisé le porte-parole du Premier ministre, Shosh Bedrosian. «La deuxième phase comprend également la mise en place d’une force internationale de stabilisation, dont les détails sont bien sûr en cours de discussion», a-t-il ajouté lors d’un point de presse.
Quatre dépouilles encore retenues
Le Hamas a ainsi libéré les 20 derniers otages vivants du 7-Octobre et remis, malgré des retards importants, 24 des 28 corps retenus en otages à Gaza qu’il s’est engagé à rendre dans le cadre de la trêve. Quatre dépouilles d’otages restent encore retenues à Gaza, appartenant à trois Israéliens et un Thaïlandais, morts lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre à Gaza.
Outre ces libérations et rapatriements, la trêve prévoit entre autres le désarmement du Hamas, auquel le mouvement islamiste s’oppose, le retrait des forces israéliennes de Gaza et la reconstruction du territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre.
L’accord de trêve, soutenu par de nombreux pays, prévoit aussi le déploiement d’une «force de stabilisation internationale» dotée de soldats originaires de pays arabes et/ou musulmans dans le territoire palestinien.