Un centre de vaccination contre le Covid-19 près de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de sources concordantes.
Aucune inscription ou revendication n’a été observée sur place, a déclaré à l’AFP la maire de Saint-Orens-de-Gameville, Dominique Faure.
« Il s’agit de vandalisme classique : des tables et des chaises ont été cassées ainsi que deux écrans d’ordinateurs », a-t-elle précisé, ajoutant que le système d’alarme dont est dotée la salle associative transformée en centre de vaccination n’avait pas fonctionné. Cinq cent doses de vaccin ont également été détruites sur place, a annoncé une source proche de l’enquête.
Le centre de vaccination devrait reprendre ses activités « avant la fin de la semaine », espère Mme Faure. Ces actes de vandalisme interviennent dans un contexte de forte mobilisation contre la « dictature sanitaire » mise en place par le gouvernement, selon les opposants aux pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des soignants.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent tous les samedis depuis cinq semaines en France. Début août, les locaux de l’Ordre des infirmiers à Toulouse avaient été vandalisés, avec notamment des tags dénonçant le pass sanitaire. En juillet, un incendie volontaire a détruit un chapiteau accueillant un centre de vaccination à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques, sud-ouest) et un autre avait été vandalisé à Lans-en-Vercors (Isère, centre-est), avec des inscriptions anti-vaccins taguées sur le bâtiment.
LQ/AFP