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France : fin du masque à l’école primaire, le 4 octobre, dans certains départements


Grosso modo, cette fin du masque à l'école primaire concernera une quarantaine de départements hexagonaux. (Photo : archives LQ/Fabrizio Pizzolante)

L’obligation du port du masque à l’école primaire sera levée à partir du 4 octobre dans les départements les moins touchés par l’épidémie du Covid-19, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, mais le pass sanitaire est pour l’instant maintenu partout en France.

« À partir du lundi 4 octobre, dans les départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants, le protocole scolaire passera en niveau 1 ce qui signifie essentiellement que l’obligation du port du masque à l’école primaire sera levé », a indiqué Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres, précédé dans la matinée d’un Conseil de défense sanitaire.

Deuxième mesure, « les jauges qui s’appliquent dans certains établissements recevant du public seront levées dans ces mêmes départements », a-t-il ajouté. Cela concerne essentiellement le secteur culturel, notamment les salles de concert debout ainsi que les discothèques, a-t-il ensuite précisé.

Mardi, 41 départements sur 101 étaient sous ce seuil d’alerte, alors que la décrue de l’épidémie « se confirme jour après jour » même si « la prudence s’impose », s’est félicité le porte-parole du gouvernement, insistant sur des « mesures positives ».

« Le port du masque, notamment pour les plus jeunes enfants, est loin d’être anodin », a-t-il insisté.

Ces « bonnes nouvelles, nous les devons essentiellement à l’avancée considérable de la couverture vaccinale : la campagne de vaccination est une réussite française, nous avons franchi en fin de semaine dernière le cap des 50 millions de Français vaccinés », a-t-il rappelé.

Pass sanitaire toujours en vigueur sur l’ensemble du territoire

Pour autant, le pass sanitaire est maintenu pour l’instant dans tous les départements français, a précisé le porte-parole, en faisant valoir que le dispositif était « un outil très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés si le pass sanitaire n’avait pas existé ».

« À ce stade, il n’y a pas de décision d’adapter le pass sanitaire qui continue à s’appliquer dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui », a-t-il insisté, alors que plusieurs épidémiologistes ont mis en garde contre une reprise épidémique à la faveur de l’automne et de conditions climatiques favorables au virus.

Alors qu’un projet de loi pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre est en cours d’élaboration et doit être présenté le 13 octobre en Conseil des ministres, Gabriel Attal a indiqué que le gouvernement allait « continuer à travailler sur une adaptation du pass sanitaire ».

« Le président de la République a passé commande pour que des critères d’adaptation puissent être définis. Ils tiendront compte évidemment du taux d’incidence dans les différents départements, mais ils tiendront compte aussi du pourcentage de population vaccinée dans ces mêmes départements », a-t-il détaillé.

Une nouvelle mobilisation a eu lieu samedi contre le pass ou la vaccination obligatoire des soignants et de certaines professions en contact avec le public. Le ministère de l’Intérieur a recensé 199 rassemblements en France et 80 000 manifestants, contre 121 000 le samedi précédent ou 237 000 participants le 7 août.

AFP/LQ