Deux des quatre enfants blessés lors de l’attaque au couteau à Annecy sont toujours en « urgence vitale », a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron.
« De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale », a-t-il déclaré sur la radio publique franceinfo, en précisant que « des interventions chirurgicales ont été réalisées ».
L’attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus français de droite et d’extrême droite mettant en avant l’origine et le statut de l’agresseur, un réfugié syrien né en 1991.
« Il y aura des réponses qui devront être apportées (…) mais je ne comprends pas, alors qu’on est dans le temps de l’émotion, que les gamins sont au bloc opératoire, que les uns et les autres commencent à s’adonner à un jeu assez malsain des explications et des justifications, ce n’est pas le moment de le faire », a mis en garde Olivier Véran.
Des motivations toujours obscures
« Il faut de la transparence, c’est une évidence, et il faut tout faire pour que ce genre de drame ne se reproduise pas, mais une fois qu’on aura fait ce travail préliminaire » d’enquête, a-t-il ajouté.
Le président Emmanuel Macron est attendu vendredi sur place auprès des victimes de l’attaque au couteau qui a fait six blessés, dont quatre enfants en bas âge, suscitant une forte émotion dans le pays.
Les motivations de l’agresseur restent obscures. L’acte est « sans mobile terroriste apparent », selon le parquet.