Les élections ont démarré mardi dans le New Jersey (nord-est), dernier grand rendez-vous des primaires américaines dans la course à la Maison Blanche.
Le vote a commencé quelques heures après l’annonce par les médias américains qu’Hillary Clinton avait tout juste passé la barre du nombre de délégués démocrates lui assurant de devenir la première femme à briguer la Maison Blanche pour un grand parti américain.
Mais la candidate n’a pas crié victoire, craignant une démobilisation de ses partisans lors du dernier «super mardi» des primaires dans six Etats dont la Californie, où elle espère remporter une victoire symbolique face au sénateur du Vermont Bernie Sanders qui lui permettrait de mieux rassembler son camp en vue de l’élection présidentielle du 8 novembre.
Ces dernières élections d’un long processus démarré il y a six mois doivent avoir lieu dans six Etats (Californie, New Jersey, Nouveau Mexique, Montana, Dakota du Sud et du Nord). Viendra ensuite le temps des «conventions» fin juillet à Cleveland pour les républicains et à Philadelphie pour les démocrates au cours desquelles les délégués éliront leur candidat pour l’élection présidentielle.
L’adversaire républicain pour l’élection présidentielle de novembre est connu depuis un mois : Donald Trump. L’affrontement entre une femme et un homme d’affaires sans expérience politique est sans précédent dans l’histoire américaine, point culminant d’une saison politique extraordinaire, marquée par la colère de l’électorat républicain et la contestation des élites d’un bout à l’autre de l’échiquier politique.
Le Quotidien/AFP