Un attentat à la voiture piégée avait déjà visé la police dans le centre du Caire en janvier dernier. (Photo : AFP)
Neuf des victimes sont légèrement touchées et la dixième plus grièvement, ont précisé des officiers de police.
De nombreux attentats visent les forces de l’ordre en Egypte depuis que l’armée a destitué et arrêté le président islamiste élu Mohamed Morsi en juillet 2013. Ils sont revendiqués par des groupes jihadistes qui assurent agir en représailles à la très sanglante répression menée par le nouveau pouvoir contre les manifestants partisans de M. Morsi et les islamistes en général.
Deux petits engins ont explosé dans la matinée devant deux postes de police d’un quartier de l’est d’Alexandrie, port méditerranéen du nord de l’Egypte, blessant neuf civils. Une autre bombe a blessé un passant devant le commissariat de police de Raml, toujours dans l’est de la ville. Deux autres engins de faible puissance visant des policiers n’ont, eux, fait aucune victime dans les environs.
Selon le gouvernement, des centaines de policiers et soldats ont péri dans des attentats et attaques depuis que l’armée a destitué et emprisonné, le 3 juillet 2013, le premier président élu démocratiquement en Egypte. Depuis, policiers et soldats du gouvernement dirigé par Abdel Fattah al-Sissi, l’ex-chef de l’armée tombeur de M. Morsi et élu président en mai 2014, ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et emprisonné plus de 15.000 sympathisants. Des centaines ont été condamnés à mort.
AFP