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Donald Trump prend ses distances avec le très controversé Steve Bannon


Steve Bannon "est un gars bien, mais je leur ai dit (à mon entourage) de le recadrer ou c'est moi qui le ferai", a affirmé le président américain dans une interview. (illustration AP)

Donald Trump semble continuer à prendre ses distances avec son conseiller stratégique controversé Stephen Bannon, contempteur virulent de « l’establishment » et des élites qui apparaît de plus en plus mis à l’écart.

Steve Bannon « est un gars bien, mais je leur ai dit (à mon entourage) de le recadrer ou c’est moi qui le ferai », a affirmé le président américain dans une interview au New York Post publiée mercredi. Nommé directeur général de la campagne de Donald Trump en août 2016, Steve Bannon, 63 ans, a nettement orienté le message du candidat républicain. Et après la victoire de Donald Trump en novembre, sa nomination comme haut conseiller à la Maison Blanche avait été décriée par les associations antiracistes et des démocrates.

« J’aime bien Steve mais vous devez vous rappeler qu’il n’est arrivé que très tard dans mon équipe de campagne », a tempéré Donald Trump. « J’avais déjà battu tous les sénateurs et les gouverneurs, et je ne connaissais pas Steve. Je suis mon propre stratège et ce n’est pas comme si j’allais changer de stratégie parce que j’étais opposé à Hillary la crapule« , a-t-il ajouté à propos de son duel face à la démocrate ainsi qualifiée par Trump pendant toute la campagne.

Le premier revers pour Steve Bannon était intervenu la semaine passée quand il avait perdu sa place au sein du prestigieux Conseil de sécurité nationale. La rumeur veut que le discret gendre de Donald Trump, Jared Kushner, devenu le véritable bras droit du président américain ces dernières semaines, ne s’entendait pas avec Bannon et aurait poussé pour sa mise à l’écart. Homme de l’ombre cultivé, ancien banquier d’affaires et producteur de cinéma, Bannon s’est rarement fait entendre depuis son arrivée à la Maison Blanche. Mais quand il parle, il ne retient pas ses coups, qualifiant les médias de « parti d’opposition » et promettant de secouer Washington et ses élites.

Le Quotidien/AFP